Jacques de Certaines
Conférence sur la navigation au cap Horn le 26 avril 2025, salle Madec à Esquibien – Participation libre.
Tous les marins rêvent du cap Horn, de doubler le « cap dur ». Point de passage obligé pour le Pacifique pendant des siècles, il est aujourd’hui fréquenté par les plaisanciers. Pourquoi ce cap était-il aussi important ? A quelles époques et pourquoi a-t-il été une route maritime incontournable ? Sa réputation est-elle justifiée ? Si le passage du Horn est pour les plaisanciers d’aujourd’hui un moment fort, la beauté des glaciers de la cordillère Darwin offre un spectacle inoubliable et le mythe du Horn reste bien présent.
Jacques de Certaines, de la Société Française d’Histoire Maritime, désormais bien connu dans nos eaux, nous présentera la chose samedi à la salle Madec d’Esquibien. Nous vous attendons nombreux, et il n’y a même pas besoin d’être marin!
Entre deux excursions en mer, le scientifique-parachutiste – à l’occasion politique – lorgne vers la littérature. Infatigable, il trouve le temps d’écrire un premier roman historique, « Fricambault, une famille nivernaise dans la marine sous Louis XIII et Louis XIV », qui paraît en 2001. Suivront une flopée d’autres livres tournés vers la mer, dont « Objets de marins », en 2008, illustré par Nono, le dessinateur du Télégramme. Jacques de Certaines a aussi dirigé deux ouvrages collectifs sur l’économie de la région : « Secoue-toi Bretagne ! » en 2013 et « Bretagne en crises ? », en septembre 2015. « J’ai baigné dans les questions économiques pendant 20 ans, j’écris sur ce qui m’intéresse ou me questionne ».
Couler une retraite tranquille ? Très pour ce père de trois enfants et grand-père de cinq petits-enfants, qui évoque plusieurs projets : « D’abord, s’engager à fond pour l’île d’Arz, ensuite écrire une grande histoire maritime du golfe du Morbihan, prévue pour l’été 2019, et enfin, se lancer dans un tour de France élargi ». En bateau, évidemment.
Quotidien « Le Télégramme » 16/04/25
