Brézellec

Brézellec, le port des maquereaux (ou colline du guet)

Bien que difficile d’accès  par la côte, l’anse de Brézellec a de tout temps été un abri très prisé à l’ouvert de la baie de Douarnenez. Protégée des vents dominants par de hautes falaises et dégagée de tout haut-fond, l’anse constitue un mouillage sûr, même pour des navires de tonnage moyen comme les bateaux viviers de Sein et de Camaret.

En 1877, trente embarcations y ont leur attache, et le mouillage en eau profonde peut accueillir bien des pêcheurs en quête de refuge. Cette même année une chaîne traversière longue de 185 mètres, sur laquelle est fixée une douzaine de bouées, est tendue entre deux pointes de roche. Ces bouées permettent de mailler des lignes d’amarrage et d’offrir ainsi une totale sécurité de mouillage permettant même l’hivernage de bateaux de pêche.

Par la suite, notamment en 1883 et 1889, divers aménagements, taille de marches dans la falaise, pose d’un treuil, d’un mât de charge et d’un monte-charge, vont faciliter l’utilisation de ce débarcadère naturel. En 1926 un terre-plein est aménagé.

vue-generale-du-port-de-Brezellec-depuis-la-falaise-sud-par-beau-temps-en-mai
vue-plongeante-de-la-cale-de-Brezellec-avec-4-annexes-dont-3-retournees

En 1950 puis en 1965-1966, de grosses réparations suite à tempêtes durent y être effectuées. En septembre 1988 le port abritait cinq bateaux professionnels et une cinquantaine de plaisanciers six mois par an. La popularité de ce port abri est toujours intacte, chaque année, d’avril à octobre, plus de soixante canots viennent y prendre leur mouillage. Certains sont encore hissés à flanc de cale lorsque souffle un fort nordet.

Le débarcadère disposant d’une capacité d’accueil très réduite, la flottille est en fait mise à l’eau en début de saison à Pors Théolen.

vue-aerienne-oblique-de-Brezellec-le-matin-par-beau-temps-mer-calme-avec-canots-au-mouillage